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aures-merouana-avenue-daira

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Ajoutée le Vendredi 29 Février 2008
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[6] Commentaires des utilisateurs

Cherif - Mardi 25 Novembre 2008 14:26

Ayons une pensée pour notre frère Ammar Negadi qui se bat contre la maladie dans un hôpital parisien. Ayons une pensée pour ce fils de l'Aures et de Merouana qui a énormément contribué à la valorisation de ce site. Ammar fait parti de ces hommes et femmes qui ont notre terre dans les tripes.

pont rouge - Mardi 02 Décembre 2008 23:39

C'est triste un cedre qui meurt.Adieu Monsieur.

Cherif - Mercredi 03 Décembre 2008 11:13

J'ai eu l'occasion de parler à Ammar(AY) au téléphone, nous nous sommes promis de nous rencontrer. Malheureusement les contraintes de la vie ne nous l'ont pas permis. Nous avions échangé en chaoui la langue des nos ancêtres, cette langue qu'il chérissait et qu'il a défendu avec toute son ardeur. Mes sincères condoléances à ses enfants.

racfhid - Mercredi 03 Décembre 2008 23:01

je partage votre tristesse

Abderrahmane - Mercredi 03 Décembre 2008 23:32

-Décès de mon ami Ammar NEGADI - Condoléances

Il est des moments dans la vie d'un homme où une halte s'impose pour tenter de comrpendre l'ampleur de sa douleur. Celle de réaliser la perte d'un ami cher fauché par la maladie contre laquelle il a mené un farouche combat.
Je suis profondément attristé rien qu'à l'idée de qualifier de dernier souvenir notre dernière rencontre. Il n'y en aura plus d'autres. Et, c'est encore plus triste !

Ammar NEGADI est parti dans la dignité. L'authentique fils de Tamezgha, de l'Aurès, de Merouana vient de nous quitter en ce 1er décembre 2008 dans un hôpital parisien.
Un grand homme à l'intégrité sans faille et à la conviction intacte. Un grand ami. Un combattant infatigable pour la cause amazighe. Un membre fondateur de l'académie berbère à paris.

En ce moment, toutes mes pensées et ma compassion vont vers les tiens accablés par ta disparition et le vide que tu laisse parmi eux. Parmi nous.

Repose en paix mon ami.

Abderrahmane.

djemaa - Mardi 09 Décembre 2008 13:29

Cet Aurèsien que seule la mort a vaincu

Aucun mot, aucun acte ne réussira à nous consoler de la perte de notre ami, cet ami qui méprisait les singeries humaines et les honneurs qui les accompagnent, l’unique mot qu’il aimait et qui lui ressemblait : l’authenticité !
Oui, Amar est vaincu mais sa lignée et ses valeurs vivent à travers ses quatre enfants et continueront chez leurs descendants.
Oui, l’Algérie va recevoir, sans trompette, ni clairon l’un de ses meilleurs représentant à l’étranger, cette Algérie du 1er Novembre 1954 pour laquelle il n’a cessé de militer jusqu’à son dernier souffle.
Oui, l’Aurès va accueillir la dépouille de son enfant qui a porté, très haut et pendant des décennies, ses valeurs ancestrales fondamentales, valeurs aujourd’hui disparues et qui avaient pour nom : respect de soi et des autres, honneur et solidarité…
Oui, la France perd un habitant qui savait demeurer fidèle aux messages et mémoires de ses Ancêtres et aussi acquérir le patrimoine du Siècle des Lumières donc de sa devise républicaine : « Liberté, égalité et fraternité », cette devise Amar la pratiquait, quotidiennement, dans sa vie privée autant que dans sa vie publique !
Oui, Amar savait qu’un être cultivé ne pouvait pas tomber sous les griffes de n’importe quel gourou, voilà pourquoi il rêvait de créer une bibliothèque dans les Aurès. Hélas, en ces temps d’inculture, de prostitutions et de corruptions son rêve est demeuré une utopie pour lui et une immense perte pour les Aurèsiens !
Oui, Amar fut un militant au sens noble du terme car qu’importe l’idée, le lieu et l’époque dès que l’opportunisme et la trahison se profilaient à l’horizon Amar se dépêchait de fuir afin de conserver son intégrité morale, les parvenus et les courtisans ne lui inspiraient que du mépris. Celles et ceux qui instrumentalisent les idéaux et les COMBATS des humbles pour obtenir avantages matériels ou postes ministériels lui donnaient la nausée au sens propre comme au sens figuré !
Oui, ce digne héritier du serment du 1er Novembre 1954 savait très vite peser et soupeser « le qui veut quoi, pour qui et pourquoi », nul ne pouvait lui faire confondre intérêts privés et intérêt général, nous, ses amis nous pouvons en témoigner !

Oui, Amar ton départ est une immense perte pour tes deux compères et les visiteurs de ce site mais nous tenterons de continuer notre travail commun ainsi tu seras toujours « le troisième homme » du lieu !

Djemaâ DJOGHLAL