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Evenements dans les Aurès et Tamezgha (Numidia)

KAÏS (ex EDGAR QUINET) - département de Khenchela (Mascula)

Hier, la kabylie et T'kout... aujourd'hui Kaïs.
Ce havre de paix amazigh et chaoui ensanglanté par la haine et la hogra

Basta à l'impunité et le mépris du chaoui chez lui !

Sans "notabilisme télécommandé" ni intermédiaires, ni "allahghalbiZme",
JUSTICE !

JUSTICE DANS TOUTE SA RIGUEUR !


Justice pour les jeunes victimes de la haine :
Belâalmi Fateh et Belhafsi Soufiane
BELHAFSI Soufiane


Bilan de la haine en pays chaoui :
> Fateh BELÂALMI, né le 02/05/1974 - passager sur la banquette arrière de la voiture est assassiné par balle dans le dos côté gauche par un gendarme,
> Slimane BELHAFSI, né en 1974 - criblé de balles - deux balles au niveau de la poitrine et de deux balles au ventre,lors de la manifestation de colère pour dénoncer le meutre de son ami,
> 10 blessés dont un enfant de 13 ans blessé par balles à tête,
>
7 personnes sont sous surveillance médicale dont un dans un état très grave.

>
Plus de 47 personnes arrêtées par la sûreté nationale. Accusées d'attroupement, atteinte à l'ordre public, agression des forces de l'ordre et destruction des biens de l'Etat.

Témoignages de citoyens de Kaïs...

Un double crime produit d'une bavure !!!!

Mardi 6 mars 2007 à 23 heures, dans une quiétude que peut symboliser une ville comme Kaïs, trois jeunes hommes flanant au hasard des rues dans leur véhicule. Au détour d'une rue, sans sommation, un véhicule de la gendarmerie nationale les bloque et les éblouit de ses puissances lumières.
Stopés net. Le gendarme dégaine et tire à bout portant. Le passager arrière est assassiné de sang froid. Une balle dans le dos !
Paniqués et ignorant ce qui leur arrive, ses deux amis le ramènent à l'hôpital de Kaïs en toute hate.
Le jeune BELÂALMI Fateh y décède quelques minutes plus tard. Les gendarmes n'ont pas estimé utile d'en savoir plus. Ils sont repartis tranquillement.

L'émeute du lendemain est le résultat de l'incompréhension des Kaïssis face à ce crime gratuit. Un attroupement se forme face à la gendarmerie pour dénoncer le crime et demander des explications. Comme explication, ils ont logés 4 balles - bien réelles- dans la poitrine et le ventre du jeune BELHAFSI Soufiane.

Pendant que l'on assassine nos enfants dans le pays chaoui, le système corrompu offre gite, couvert et protection aux terroristes islamistes "repentis" chez nous. Une forme de "repeuplement" que même Staline n'aura pas mis en oeuvre et encore moins imaginé.


Comme à son accoutumée, le système méprisant et assassin joue sa carte-vaseline du
"NOTABILIzMe/TribaliZme" local


Le « Non, merde ! » des jeunes contre le « Oui, maîtres » des notables


in : http://ichawiyenautrement.chez-alice.fr/nonmerde.htm?id_article=112

Non, merde Les "notables" de Kaïs viennent de prononcer leur sentence. Les têtes bien pensantes nous tracent le bon chemin et nous guide vers le droit chemin. Nos "notables" couscoussiers ont levé le mystère sur les choix qui s’imposent aux Chawis de Kais.

Un ramassis de complices et de médiocres, dans une déclaration adressée aux journaux nationaux, « dénonce ceux qui poussent les jeunes innocents à commettre des actes de vandalisme et que ces réactions n’expriment en aucun cas la position officielle des "notables" ». Mais de qui se moque t-on ? Rien d’anormal pour ces jeunes privés de tout – même si ce n’est pas le cas – de demander des comptes à une institution censée les protéger? N’est-ce pas les gendarmes qui ont utilisé les balles réelles pour tirer sur une voiture dans un contrôle routinier en plein centre ville ? N’est ce pas les gendarmes qui ont tiré avec des balles réelles sur des manifestants rassemblés devant les locaux de la gendarmerie?

Comme tous les "notables" du pays Chawi, ceux de Kaïs se dressent contre les jeunes. Ils se dressent contre le cri du désespoir, ils se dressent contre la révolte des enfants du printemps, ils se dressent contre l’avenir en se retournant vers le passé. Leur passé, à eux, chargé de compromissions et de traîtrise. Rien d’anormal pour des personnes qui pactisent avec le plus fort et le plus offrant. Les "notables" non potables de Kaïs étouffent l’espoir et le changement. Les non potables de Kaïs excommunient les acteurs de la riposte au mépris et pour la dignité. L’ignorance, l’opportunisme et l’hypocrisie condamnent l’intelligence, l’intransigeance et l’authenticité.

Qu’ont-ils fait ces "notables" non potables, partisans de l’immobilisme et de l’inertie, habitués plus à la bassesse et à se rabaisser, pour la région ?
Absolument rien ! .
Le pays Chawi détient le triste palmarès de la région la plus pauvre d’Algérie.
Quelle était la réaction de ces "notables" quand tous les Chawis ont été traités de « chawiya chayyatine » par Bouteflika ?
Ils n'ont jamais soulevé le petit doigt pour œuvrer au bien-être des Chawis dont ils s'auto-proclament la représentativité et la tutelle. De l’autre côté de la barrière, en barricades, comme à T’kout, les jeunes de Kaïs leur ont brandi le bras d’honneur.

Dans le pays Chawi, l’Etat algérien et ceux qui le dirigent aident à s’installer, protègent et draguent les terroristes barbus « repentis », venus d’ailleurs.

L’Etat et ses institutions, avec la complicité des "notables" non potables, pacifient et normalisent, par la force et la répression, la société Chawie et toute tentative de changement venant des citoyens

De notre côté nous choisissons le « Non, merde » des jeunes plutôt que le coutumier « Oui, maîtres » des non potables, le « Non, merde ! » de la révolte plutôt que le coutumier « Oui, maîtres » de la soumission.

G.B.
Ichawiyen Autrement
Lundi, 12 mars 2007

Bavure, une de plus !

jeudi 8 mars 2007, cra
in : http://membres.lycos.fr/cercleauressiens/article.php3?id_article=116

Dans l’imaginaire populaire algérien (arabisation oblige) Kais renvoie à des notions d’amour, de passion et à une part de rêve charnel et où la tragédie finie par avoir le dernier mot. Hélas, par les temps qui courent, Kaïs, s’agissant de la cité chaouie cette fois-ci, endure une tragédie d’un autre genre, fruit de la haine et de la hogra qui ont engendré mort d’hommes, plus précisément deux jeunes chawis, et parmi nombre de blesses, un jeune garçon de 13 ans. La confrontation qui a opposé le 7 mars courant les habitants de Kaïs à des éléments de gendarmerie nationale, a pris pour origine un fait divers survenu la journée même.
Selon les informations concordantes et crédibles, après avoir emprunté un véhicule d’un proche, au sortir d’une fête familiale, un jeune homme a été surpris au cours de sa virée dans la ville par un barrage de gendarmerie. Pris de panique en raison de la non possession de permis de conduire, celui-ci ne se serait pas arrêté et a pris la fuite. Au devant d’une telle infraction du code de la route, les éléments de la gendarmerie sont sensés procéder au préalable à des tires de sommation ; chose qui n’a pas été faite selon des témoins. Le service d’ordre a tiré délibérément sur la voiture blessant a mort deux de ses occupants. Devant de telle méthodes expéditives et méprisantes, la population locale a réagi et a manifesté son courroux. La réponse des gendarmes a été encore plus expéditive et drastique, tirant à bout portant sur les citoyens, tuant 2 d’entre eux et blessant plusieurs autres dont l’un est dans un état critique.
Si ce n’est pas du mépris et du dédain de la vie humaine, ce n'est certainement pas de la dissuasion telle que prévue et enseignée par le code d’éthique devant régir ce corps d’armes. Les griefs contre ce service d’ordre longtemps contenus par les citoyens de Kaïs en proie à nombre de frustrations et autres problèmes socio-économiques ont laissé place à des marches de protestations et de contestations.
Maintenant, si des manifestations publiques et pacifiques, éminente expression de la démocratie républicaine, sont accueillies par des balles de ceux-là même qui sont appellés de par leur mission à défendre les attributs de la république, faut-il voir là une énième preuve du retour en force de la dictature, de la répression, et de l’embrigadement policier de la société chawie.
A coup sûr, ce processus coercitif est bien entamé en pays chawi.

O.T

Cercle des Républicains Auressiens

ALORS QUE LES NOTABLES DU VILLAGE PENSAIENT AVOIR DESAMORCE LA SITUATION

Kaïs retient son souffle

10 mars 2007
Un calme précaire régnait jeudi dans la localité de Kaïs, située à 22 km à l’ouest de Khenchela sur la RN88 menant vers Batna. Les appréhensions qui entouraient la cérémonie d’enterrement des deux jeunes, morts par balles, tirées par des gendarmes mardi et mercredi derniers, dans des circonstances dramatiques, se sont en effet estampées. Les autorités locales ont joué la carte des notables pour redresser la situation.
La région compte trois tribus, à savoir Ouled Saïd, Ouled Lamamera et Ouled Oudjana. La notoriété des chefs de famille est influente à Kaïs. Dans la journée de mercredi, des émeutiers avaient pris d’assaut le siège de la compagnie de la Gendarmerie nationale de Kaïs. Bilan : plusieurs blessés parmi les manifestants et les forces de l’ordre dans des affrontements d’une rare violence. La situation a connu d’autres échauffourées, jeudi après-midi et il fallait détourner le cortège funéraire de Kaïs pour éviter le pire. La journée d’hier (vendredi) a connu elle aussi son lot de heurts. Une autre escalade n’est pas à écarter.
Retour à Kaïs au lendemain du drame : un calme précaire
Il était 7h30. A quelques kilomètres de Kaïs, le taxi s’est arrêté et un homme, la quarantaine, accompagné d’un gosse portant un cartable en bandouillère montèrent dans la voiture. D’emblée, le père, sceptique quant au déroulement des études aux écoles du village, s’inquiète pour son fils et suscite l’intérêt du chauffeur qui déclarait n’être au courant de rien. Le passager raconte sa version des émeutes qui ont secoué cette localité, suite à la mort du jeune Fatah Ben El Eulmi dans la nuit de mardi à mercredi vers 23h, par une balle sortie du pistolet automatique d’un gendarme. Il affirme qu’une foule impressionnante a pris d’assaut le siège de la compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale de Kaïs dès la matinée de mercredi passé. Une manifestation qui a provoqué la riposte énergique des uniformes verts et occasionné un autre mort, Sofiane Belhafsi en l’occurrence, qui se trouve être l’ami intime de F. B., la première victime. En ce jeudi matin, Kaïs semble renouer avec la quiétude. Une quiétude pesante tant les appréhensions du pire étaient palpables chez les badauds. Hormis quelques détritus et ce qui reste d’un pneu brûlé à côté du portail du siège de la GN, tout a été balayé par les agents de l’ordre et les services de la commune. Le vent, qui souffle du côté du mont de Aïn Mimoun, planqué au sud-est de ce village paisible, n’a pas empêché les gens de Kaïs de reprendre leurs activités habituelles. Certains photocopient la une d’un canard qui a fait son ouverture sur les évènements de Kaïs. La localité est mal desservie par les diffuseurs de la presse nationale. Et certains titres ont très vite disparu des étalages des buralistes. L’odeur du genièvre ( el arar) agresse les passants à l’entrée de chaque café. A l’intérieur, tout le monde chuchote le même sujet : la mort des deux jeunes qui, d’après les habitants de Kaïs, étaient les «chouchous» du village. Ces derniers sont des descendants de Ouled Si Zerara, un tentacule de la tribu de Ouled Saïd. Côté Ben El Eulmi, Abdelaziz, un proche du défunt Fatah et P/APC de Kaïs sous la casquette du FLN, s’est déclaré occupé par le transfert du cadavre de Sofiane Belhafsi au service de la médecine légale du CHU de Batna pour l’autopsie. Abdelhafid, le guide des Ben El Eulmi, a indiqué que l’essentiel pour lui n’est pas la cause de l’accident mais de discuter comment préserver Kaïs. Côté Belhafsi, l’émotion était à son paroxysme. Les proches du défunt Sofiane qui ont affirmé que leur cousin est mort par des balles réelles, se sont indignés «des abus des gendarmes». Son frère aîné a accusé le chef de brigade de Kaïs de corruption et même de violer des domiciles sans mandat de perquisition. «Il se prend pour un shérif !» se plaint-il. Un jeune proche de Sofiane affirme que «l’assassinat » de l’enfant des Ben El Eulmi relève de «la hogra» car, selon ses termes, «il n’y a pas de couvre-feu à Kaïs qui empêche les gens à circuler la nuit, nous n’avons jamais vécu une telle situation même lors des années du terrorisme». Durant cette matinée, les notables se sont réunis sous l’égide des autorités locales et dénoncé la violence. Les chefs des familles Ben El Eulmi et Belhafsi, de leur côté, ont tenu des réunions avec leurs proches en les exhortant à garantir le calme.
Les faits : deux versions aux antipodes
La version la plus répandue parmi les habitants de Kaïs est accablante. Selon cette dernière, les trois jeunes faisaient le tour du village à bord d’une Renault Mégane blanche, appartenant au patron du conducteur, un entrepreneur répondant aux initiales K. O. Ils auraient fait demi-tour à l’approche d’un véhicule de la GN en patrouille au village. Les gendarmes prennent en chasse le véhicule. Un gendarme use alors de son arme à feu et touche Fatah Ben El Eulmi qui occupait le siège arrière. Il décédera sur le coup. Le véhicule est alors intercepté et les gendarmes de bastonner les camarades avant de regagner leur unité, selon la même version. La voiture suspecte se dirigera alors vers l’hôpital. Selon le gardien de nuit de cette structure sanitaire, retrouvé à la salle d’attente de la compagnie de la GN, ces jeunes lui ont affirmé qu’il s’agissait d’un accident. Ils ont laissé F. B. aux urgences avant de s’en aller. Le lendemain, les compagnons de F. B. ont été arrêtés par la GN et la nouvelle de sa mort a provoqué un rassemblement de jeunes en colère qui se transformera aussitôt en procession en direction de l’unité de gendarmerie. Tous les commerces ont fermé au risque d’être saccagées. La RN88, qui est l’avenue principale de Kaïs, a été barricadée par des troncs d’arbres et des pneus brûlés, jusqu’à 13h. Et si les éléments de la sûreté et avec l’apport des sages du village ont pu préserver la mairie et d’autres immeubles publics, ils n’ont pas su dissuader la foule à s’en prendre au siège de la GN ni de parer à la destruction des plaques de signalisation et les lampadaires de l’éclairage public sur leur chemin. Certains accusent les gendarmes d’avoir riposté, en plus des bombes à gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, en utilisant de la munition réelle. D’autres citoyens évoquent par contre la légitime défense du fait que «les émeutiers ont tenté de détruire leur caserne qui abritait également leurs familles». Bilan : la mort de S. B. et une dizaine de blessés dont son voisin Lotfi Nezzer, un gamin de 13 ans. Une balle en caoutchouc s’est logée dans la nuque. D’après des sources officielles, son état de santé s’améliore après qu’il ait subi une intervention chirurgicale le jour-même dans une clinique privée à Khenchela. «Le nombre de blessés est plus important. La majorité d’entre eux ne se sont pas soignés à l’hôpital craignant de voir leurs noms cités au cours de l’enquête », a ajouté un témoin oculaire. Néanmoins, la version des faits, selon un policier de Kaïs, est différente. Les gendarmes étaient en barrage à la sortie ouest de Kaïs sur la RN 88 menant vers Batna au moment où la Mégane qui se dirigeait vers le village avait dévié le point de contrôle et pris le chemin de la cité Jugurtha, un lotissement en phase d’expansion dépourvu d’éclairage public. Un 4x4 de la GN l’a poursuivie sans que ses occupants daignent se soumettre aux sommations d’usage. Le drame était dès lors inévitable après l’intervention des gendarmes. «C’est une bavure !» Il précisera par ailleurs, que deux unités de la police antiémeute, de Batna et Tébessa, avaient rejoint la police de Kaïs mercredi vers 13h ce qui a permet à maîtriser de la situation. A 17h du même jour, la route a été ouverte après de violents affrontements avec les émeutiers. Les heurts se poursuivront cependant jusqu’à 23h par des jets de projectiles incessants côté émeutiers et la riposte des brigades antiémeute qui ont usé notamment de bombes lacrymogènes. «Des bandits auraient profité de la situation pour braquer des citoyens à la périphérie du village en utilisant des armes blanches», ajoute notre interlocuteur. La police a procédé d’ailleurs aux arrestations de 4 braqueurs. Du côté de la GN, aucune information n’a filtré sur le sujet. L’état-major du cinquième commandement régional était à Kaïs. Devant l’immeuble en face de la compagnie de Kaïs, un locataire refuse de se prononcer. «J’étais absent. Regardez les murs, c’est tout ce que je peux dire», se contente-t-il de murmurer. Son frangin, un écolier du primaire, affirme pour sa part que tous les élèves ont été retenus jusqu’à 13h. Le voisin, lui aussi, a déclaré qu’il n’habite pas le coin. Deux trous de presque un centimètre de diamètre étaient visibles sur le mur de ce bâtiment à un mètre du sol. Un quinquagénaire, apparemment familiarisé avec les armes à feu, révèle que c’est l’effet de balles d’un calibre d’au moins 7,62 mm, «un caoutchouc ne pénètre pas dans le mur au-delà de 20 mètres».
L’enterrement de toutes les appréhensions
Le calme relatif de la matinée a cédé la place dès le début de l’après-midi de jeudi, aux premières échauffourées. Des groupuscules, constitués pour la plupart de jeunes de 15 à 17 ans, provoque le dispositif des brigades antiémeute dépêchées à Kaïs. La rumeur qui circulait faisait état qu’une manifestation de la population de Kaïs était prévue lors de l’enterrement de F. B. et S. B., les dépouilles mortelles des deux victimes étaient en effet en route vers Kaïs en provenance du CHU de Batna. La RN88 a été bloquée de nouveau. Les chemins de traverse de la cité de l’Emir- Abdelkader, le cœur du village de Kaïs, appelée communément la Dechra, se sont transformés en un laps de temps en champ de bataille entre émeutiers et agents de l’ordre dans une escalade aussi imprévisible que dangereuse. Le gaz lacrymogène se fait sentir partout. Les autorités locales ont pu convaincre les familles des victimes de détourner le cortège funéraire directement vers Hanchir Lazreg, à 15 km de Kaïs dans la plaine de Remila, où se situe le cimetière familial. Vers 15h30, la situation semblait être maîtrisée. La route nationale est de nouveau débloquée et le village commence à se vider au fur à mesure. Les gens ont pris la direction du cimetière. Le wali, le P/APW, les députés de la wilaya et les autorités locales de Kaïs étaient tous présents. Ils ont axé les discussions sur les vertus de la sagesse en vantant la position des notables de la région. À l’arrivée des dépouilles, la mère et sœurs de Fatah Ben El Eulmi ont ému les présents en s’acharnant sur le cercueil du défunt. C’était le tuteur de la famille. Son père est mort il y a quelques années et son petit frère est diabétique…Retour au village. La vie peine a retrouver son cours normal et le calme qui y régnait semblait précaire à plus d’un titre. D’autres échauffourées entre manifestants et agents de l’ordre ont eu lieu d’ailleurs au courant de la journée d’hier (vendredi) à Kaïs qui retient toujours son souffle et où l’on croise encore les doigts.

L. H.
 
Le mépris des chaouis se lit aussi dans une certaine presse... aux ordres.
Pour le journaliste (le journal aussi), les chaouis de Kaïs méritent bien ce chatiment. Ils n'ont qu'à se tenir tranquile.
Terrifiant. Jugez-en...



A qui profite les troubles à l’ordre public ?

par : Moncef Réda, La Nouvelle République, 11-03-2007

Les graves incidents qui ont ébranlé la ville de kaïs, distante de 22 km du chef-lieu de wilaya (Khenchela) sont totalement gratuits. Sinon comment peut-on expliqué la révolte des dizaines de manifestants qui se sont livré à des dégradations des biens de l’Etat sans aucun motif valable.
Certes, il y a eu un incident et un mort à déplorer mais sans aucune bavure de la part des éléments des services de sécurité. Les témoignages des faits indiquent que les gendarmes ont logiquement ouvert le feu contre un véhicule non identifié qui a forcé le barrage sécuritaire dressé à l’entrée de la ville. Dans de tels cas et dans n’importe quel autre pays du monde, la réaction des forces de sécurité serait d’immobiliser le véhicule suspect. Dans le cas échéant, que doit faire alors un gendarme ou un policier dans de telles circonstances ? Les troubles à l’ordre public et les dégradations des biens public enregistrés ne constituent en aucun cas d’arguments valables pour justifier l’incident.
Même le père de la victime a condamné les actes de vandalisme, refusant que le cas de son fils soit utilisé à d’autres fins. Des sages de la ville regrettent également les dégâts enregistrés dans la ville et remercient les éléments de la Sûreté nationale et de la gendarmerie pour leur sang-froid. Les services de sécurité qui, confrontés au spectre du terrorisme, ont une double mission, à savoir veiller à l’intégrité du pays et à la sécurité des citoyens. Pour rappel, la ville de Kaïs a connu, dans le passé, à deux reprises de graves troubles à l’ordre public. A chaque fois, des émeutes sont organisées, des édifices publics et des biens d’autrui sont saccagés.
A qui profite les troubles à l’ordre public ?


En évoquant les évenements dramatiques de Kaïs avec un vieux sage des Aurès, celui-ci me répond par les phrases suivantes (dans ma langue maternelle).
SI NELLA, NECHNINE QARRINANEGH "KENWINE ICHAWIYEN, MUDDIMANEGH'D FUS"
NECHNINE NETMUDDA FUS...NECHNINE NETEJJA GHYL.
NEHNINE TMOUDDINANEGH DHADH !


Cet adage trouve sa raison d'être dans une certaine presse dont la sienne (raison d'être) est le mensonge, la haine et la manipulation dans une fidelité absolue au régime pourri et corrompu qui jette son manteau noir sur notre société.... plusieurs fois millénaire.


Toujours dans la Nouvelle république ou comment une république bananière s'enracine dans la haine et le mépris.

Mensonges et propagande stalinienne digne des années de plomb que le journaleux sans scrupules de la nouvelle république bananière étale sans vergogne. Au point de les attribuer au chaouis. Le ridicule ne tue pas. Après tout, au pays de Mikii,
DinGuo est une icône. (DHI THMURTH N MIKii, DINGuO DH AGUELLID)


Les citoyens de la ville de Kaïs demandent la libération des gendarmes emprisonnés

Moncef Redha, La Nouvelle République, 18-03-2007

La mise en détention provisoire de 18 gendarmes après les évènements de Kaïs a surpris la majorité des citoyens de la wilaya de Khenchela qui ne s'attendaient pas à une telle décision.
Cet état de fait a jeté la consternation chez la population de cette région qui, par le biais de ses représentants, interpelle les autorités compétentes pour relâcher les gendarmes. En effet, les chefs de tribus et les nombreux sages de la ville de Kaïs ont pris attache avec nous, demandant la libération des éléments de la gendarmerie. «La place de ces gendarmes n'est pas à la prison», s’est indigné Si Hacène, un sage de la wilaya de Khenchela, outré par cette mesure. «C'est grâce à ces gendarmes que le terrorisme a été vaincu à Kaïs et dans l'ensemble du territoire de Khenchela», ajoutera ammi Mahmoud, un autre sage des Ouled-Saïd, une grande tribu à Kaïs. Selon les sages de la ville, des centaines de citoyens envisagent d'organiser une manifestation pacifique en faveur des gendarmes incarcérés. Les citoyens de la ville de Kaïs qualifient la mise en détention provisoire des 18 gendarmes d’injuste et s'interrogent également sur leur audition devant le parquet civil de Khenchela. La population de la ville de Kaïs est unanime : les gendarmes ne sont pas des émeutiers et n'ont fait que leur devoir. «Nous avons une haute considération pour les éléments de la gendarmerie et pour l'ensemble des services de sécurité de notre wilaya. Nous ne pouvons pas oublier les efforts déployés par ces derniers pour veiller sur nous pendant la période cruciale du terrorisme. Les Chaouis interpellent les hautes autorités pour libérer les gendarmes», commente Hadj Ahmed, un ex-moudjahid issu d'une grande tribu de la wilaya de Khenchela.